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DJONDO: les secrets d’ECOBANK et d’ASKY

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Pour ceux qui en doutaient encore, en Afrique, il existe bien une vie après la politique. Cet expert comptable qui a traversé l’histoire sub-saharienne depuis la décennie 50 aurait été le plus des grandes aventures tant dans son pays le Togo où il aura été à la fois aux affaires, ministre dans des domaines stratégiques et un peu plus tard opposant  se retrouvant même en exil que dans le reste du continent. Il aura à marquer son temps. Après avoir  géré pour le Togo la caisse de sécurité sociale et mené les fameux plans d’ajustement structurel  imposé par les institutions de Bretton Woods. Il est à l’origine de l’une des banques privées du continent les plus importantes, la Banque Panafricaine ECOBANK. Il est également le père de l’une des principales compagnies aériennes qui relient depuis quelques années entre elles,  les capitales sub-sahariennes,  ASKY, dont le partenaire technique n’est autre qu’Ethiopian Airlines encore une volonté de coopération  Sud-Sud  de celui qui a toujours misé sur la jeunesse. Gervais Koffi DJONDO, le co-fondateur et Président d’honneur du groupe Ecobank et Président d’ASKY  est ce week-end l’invité d’Afrique Plus,  une émission qui vous propose de découvrir autrement l’Afrique  que par les traditionnelles guerres, les pandémie, la corruption.

 

Bonjour Monsieur Djondo

Bonjour Monsieur  Foka

 

Alliance Togo Informatique

D’où vient l’idée d’ Ecobank,  qu’est-ce qui suscite  l’idée d’Ecobank ?

Il y avait une fédération des chambres de commerce de l’Afrique de l’Ouest  qui était composée uniquement des pays anglophone, Nigéria, Ghana, Sierra Léone etc. Quand j’ai pris la chambre de commerce,  on avait ce qu’on appelle la conférence permanente qui se retrouve à Paris.

 

C’est fait pour les francophones ?

C’est ça. Quand j’ai vu ça j’ai dit oui. Nos intérêts ce n’est pas à Paris qu’il faut aller les discuter.  Il faut les discuter entre nous-mêmes

 

Qui vient discuter  d’une banque?

La plupart des hommes d’affaires, la plupart des chambres de commerce tout le monde avait ses besoins.

 

Créer une banque qui soit panafricaine ?

L’idée était portée dès le départ et j’ai fait exprès pour aussi éviter,  lorsqu’en Afrique à ces périodes là où on fait quelque chose qui touche  l’argent on va vous trouver  un chapeau politique  toute suite. Donc,  j’ai dit, notre association doit être reconnue par la CEDEAO, la fédération des chambres de commerce.

 

Reconnu par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ?

Voilà

 

Pour avoir un peu plus de poids

Plus de poids

 

Pour éviter la pression des institutions financières occidentales qui étaient installées dans la sous-région ?

Exactement ! C’est ainsi que nous avons été effectivement amenés comme observateur de la CEDEAO. Nous participons à toutes les réunions. Et dans ce cadre, lorsque nous avons décidé de ce projet, on a fait tout le tour des chefs d’Etats de la CEDEAO. Ils ont trouvé que c’est une très bonne chose. J’ai été invité à Paris à maintes reprises pour me dissuader de l’aventure. C’est vrai  que dans cette période après la dévaluation, il y a eu quelques problèmes. J’ai dit non.

 

Oui en 93….

D’où vient l’argent ? Qui sont ceux qui mettent l’argent  pour faire cette banque

Ce sont des privés.  Il y a rien du public là dedans. Les privés, les chambres du commerce  qui sont les parrainées partout de cette institution. Que ce soit  anglophone ou francophone

 

On a l’impression que c’est surtout anglophone Ecobank  au départ.

 

Ecobank n’a jamais été anglophone au départ. L’étude de faisabilité que j’ai présentée au Président Houphouët ici mettait à égalité. Nous avons demandé au conseil qui a fait l’étude que le Nigéria et la Côte d’ivoire aient le même niveau d’action. Effectivement ça n’a pas été facile pour que je puisse faire passer ça.  Le Nigéria avec les moyens qu’ils  ont,  voulait être au dessus

 

ECOBANK va connaitre un succès rapide dans la plupart de ces pays là où elle était installée. Comment expliquez vous  ce succès, le fait que les  gens aient adoptés tout suite cette banque ?

Vous voyez la force africaine réside dans l’unité ; ce que nous pouvons appeler  se mettre ensemble. Si on se met ensemble, les informations qu’on passe partout sont les mêmes et mieux reflétées. Et c’était la première expérience du secteur privé en matière de finance, de se retrouver ensemble, de dépasser ce clivage. C’est ça qui a donné le succès. Il faut aussi dire qu’il faut savoir recruter et c’est ça la rigueur.

 

Justement, je veux parler de ces ressources humaines. Beaucoup disaient, il n y a pas suffisamment de formation, suffisamment de personne pour le faire. On a l’impression que vous, vous avez plutôt misé sur la jeunesse c’est-à-dire que c’est avec Ecobank qu’on commence à  voir des jeunes patrons de banque sur le continent.

 

Exactement. Je suis allé en Afrique du Sud dans le cadre de la banque. J’ai rencontré des gens, des compagnies d’assurances, j’ai rencontré des Ivoiriens qui travaillaient là bas, des Ghanéens, des Nigérians, des francophones aussi, bilingues.  Ca m’a impressionné et voila comment ça a commencé.

 

A l’époque on ne misait pas sur les jeunes.  Qu’est ce qui vous fait croire que ces jeunes là vont développer une affaire comme celle là dans un domaine où vous avez plutôt habitué à des personnes d’un certain âge ?

 

Domaine de l’Etat et même on nous a recommandé de ne pas mettre des africains à la tête,  partout il faut  mettre des expatriés. Mais nous en avons fait l’expérience ; ici à Abidjan, on a commencé avec un Anglais que nous avons débauché d’une banque d’un  pays du Golfe. Qu’est ce qu’il a fait ? Il a mis du papier dans des sacs pour nous dire que c’est des dollars. Il nous a crée beaucoup de problèmes ici. C’est un expatrié, un Anglais. C’est connu ici.  Donc nous avons fait confiance à la jeunesse. Nous avons vu les cursus, ce que les uns et les autres ont fait et il faut dire que la City Bank et Manhattan Bank ont eu à utiliser beaucoup d’Africains

 

C’est vrai qu’on voit que vous avez pris essentiellement à la City, à la Manhattan Bank, à la Barclays également.

A la Barclays et c’est ainsi que nous avons meublé les postes un peu partout. D’abord avant d’arriver en Afrique de l’Est, nous sommes restés longtemps en Afrique de l’Ouest pendant au moins quatre ans et quand je suis allé négocier au Cameroun la première banque, ça n’a pas été facile parce que là aussi on nous a dit : ah les Nigérians  ceci etc. C’est une banque Nigériane. Nous l’avons prouvé dans les analyses, le capital. Finalement ça commencé au Cameroun petit à petit, ça marche bien.

 

Et ça marche bien ?

Très bien. On a commencé à descendre dans l’Afrique de l’Est. Il faut dire que nous avons eu un directeur général  Arnold EKPE qui a été, c’est vrai, à la hauteur

 

Qui est parti il y a seulement quelques mois remplacé par Thierry Tano

C’est un brillant Ivoirien Thierry Tano que nous avons. Mais on n’est pas allé le chercher. C’est sur concours. C’est sur examen. Ils étaient seize.

 

Seize Africains qui postulaient pour remplacer Arnold EKPE

Ah oui c’était très dur. Les gens ne savaient pas. On a confié ça aux grands cabinets. 

 

Qu’est ce que ça vaut aujourd’hui Ecobank ?

Il pèse beaucoup. Sur le plan de ressources humaines salariées nous avons plus de 22.000 à 25.000 salariés dans lesquels il faut compter plus 10.000 de bons cadres puisqu’on les débauche de plus en plus maintenant. Le capital qui parti de 36 Millions à 40 Millions de Dollars, nous sommes à plus d’un Milliard ; presque à deux Milliard de dollars

 

 De combien d’années

De 28 ans. Nous allons fêter les 25 ans au mois de juin. Jusqu’ici on n’a jamais voulu faire cette fête là, mais maintenant on le fera au mois de juin après l’assemblée générale.

 

Les 25 ans d’Ecobank ?

Voilà

 

Vous vous  regardez ça, vous êtes plutôt fier aujourd’hui en voyant ce que vous avez initié ?

Oui ça me fait énormément plaisir. Je suis content.

 

On a souvent reproché aux banques africaines en général, Ecobank n’échappe pas à cette critique de ne pas suffisamment on va dire financer les grands projets africains. Est-ce pour cela qu’on a vu se diversifier Ecobank avec la structure affaire avec la structure financière ?

Ben oui les gros projets, Ecobank est présente un peu partout mais pour le financement des PME-PMI etc… c’est très compliqué et le président de CAURIS Banque nous a expliqué ce matin. Les banques sont dépendantes des instructions des banques centrales. Les barrières sont fixées, on  ne peut pas dépasser telle quantité de parts  de crédits par rapport à ceci, par rapport à cela ce n’est pas facile. De plus en plus, la banque mondiale qui met des fonds à  la disposition des banques pour financer ces choses, mais ça n’empêche pas qu’on est obligé de prêter attention.  Le problème à mon avis, l’environnement des affaires, les pouvoirs publics doivent créer des structures qui aident, qui amortissent les coûts.

 

Les fonds de garanties ?

Les fonds de garanties

 

L’autre grande aventure de Monsieur Djondo, c’est la création d’une compagnie africaine qui vient remplacer la vieille Air Afrique qui est partie et  qui ne permet plus aux pays de tout le continent de se joindre c’est-à-dire pour aller d’un point à un autre. On est quelque fois obligé de passer par le Nord. Qu’est ce qui vous donne envie de créer Asky ?

 

Asky c’est d’abord après 2004, après la disparition d’Air Afrique les chefs d’Etat se sont retrouvés pour dire qu’il faut créer une compagnie aérienne, Air Afrique Bis et ils ont confié le soin à Gbagbo ici. Puis il y a eu le coup d’Etat, Gbagbo ne pouvait pas et il a confié cela  à Charles Konan Banny.

 

Charles Konan Banny, l’ancien Premier ministre qui était également gouverneur de la BCEAO

En ce moment là, il était gouverneur de la banque centrale. Donc ils ont commencé les discussions avec Air France. Si vous vous rappelez, ce n’est pas à Gbagbo seul. Ils ont confié à Gbagbo et Wade. A un moment donné ses deux chefs d’Etat sont venus à Paris et sont allés directement eux-mêmes rencontrer les dirigeants d’Air France. Ce n’est pas ces dirigeants qui  sont venus les voir dans leurs hôtels mais c’est eux mêmes  qui sont allés. Dire comment ils ont pris ce problème en mains.

 

Surtout  connaissant  comment a disparu Air Afrique.

 

Ils ont commencé les discussions, Charles Banny a repris les dossiers. Qu’est ce qui a amené la discorde ? C’est un gâteau de deux tranches. Air France veut prendre.  Charles Banny en a marre il a pris le dossier est venu me voir en France. C’est à l’époque où j’étais à Cannes. J’ai vu ça, tout de suite j’ai dis non. Il a insisté puisqu’il m’a beaucoup aidé pour les banques. Il a vu tout ce que j’ai fait pour les banques.  Donc la discussion  avec Banny n’a pas porté de fruits, il a insisté, j’ai dit non. Après quand j’ai vu le dossier, j’ai vu que c’était un projet alléchant ; mais c’est francophone c’est-à-dire sur la base exacte d’Air Afrique.

Même le Président Yayi Boni m’a cherché pour accepter tout ça. Ok j’ai accepté, j’ai dit à Banny, c’est une grande confiance qu’il m’a faite que je ne peux pas trahir mais je dis, laisse moi revoir le projet. J’ai revu tout le concept du projet c’est-à-dire c’est un projet qui sera régional, CEDEAO, surtout une compagnie aérienne. Nous n’allons pas partir sur des bases linguistiques. Voilà comment c’est parti et puis avec Banny, on s’est entendu pour se voir à Dakar. Il nous a reçus à Dakar, les promoteurs, j’ai emmené ECOBANK, il y avait la BIDC, la BOAD. Tout ça été très vite ; on a adopté le nouveau concept du projet. Les administrateurs français ont tapé sur la table en disant non, ce n’est pas possible. C’est là où Banny, j’ai l’ai beaucoup admiré Banny, parce que Yayi Boni ne pouvait rien. Il est le directeur Général. C’est Banny  qui a tapé du poing sur la table en disant que c’est une décision de nos chefs d’Etats. Ils se sont abstenus. Ils n’ont pas participé donc voilà on est parti à 3 opérateurs économiques privés pour mettre les fonds en place et créer SPCAR, Société de Promotion pour compagnies Régionales. On a mis au départ, un millions et demi de dollars  pour les études de faisabilités. Voilà comment c’est parti. Ca n’a pas été facile, ça a trainé et enfin nous avons réussi à créer ASKY ;

           

Quand vous créez Asky, parce que la crainte c’est toujours d’avoir une compagnie comme celle qu’on rencontre toujours sur le continent malheureusement, combien mettez vous sur la table pour créer une vraie compagnie aérienne ?

D’abord nous avons posé les principes. Dans le nouveau concept de ce projet qui a été adopté à Dakar, c’est un projet régional qui tient compte de tous les pays quelque soit  leur langue. 2 c’est un projet privé. C’est un aspect fondamental.

Il n’y a pas d’argent de l’Etat dans Asky ?

Pas du tout, pas un seul centime. C’est un projet privé avec un conseil d’administration et pour le recrutement, nous avons défini tout ça d’avance. Nous avons fixé le capital à 120 Millions de Dollars (60 Milliards) la première fois en Afrique

Vous avez acheté les avions de qualité ?

Exactement ; donc que nous avons lancé la souscription, bien sûr, on n’a pas encore bouclé la totalité du capital. Ce n’est pas facile d’autant plus que c’est une période difficile de crises par ci par là. Nous avons aussi mis dans le nouveau concept qu’Asky doit être le début des regroupements des compagnies africaines

On a l’impression qu’on a ne va pas vers le regroupement. Quand on regarde chaque Etat  crée son petit pavillon pour voler dans son coin

Ça sera la dernière catastrophe qui attend nos états là. Ca je le dis et le répète depuis, si nous nous  ne nous mettons pas ensemble aujourd’hui, nous fermons les yeux de bien regarder ce qui se passe avec les grandes compagnies internationales qui se mettent ensemble aujourd’hui et que nous qui commençons, nous ne comprenons pas ça.

Mais dans le  même temps, Monsieur Djondo, vous voyez par exemple  le Sénégal  a recrée sa compagnie, la Côte d’ivoire pareille, le Cameroun pareil. Tous ces Etats, l’Angola, L’ensemble de ces Etats ont des compagnies. On voit même Air Mali, Air Burkina

C’est très grave. Vous allez voir. Je vous donne cinq ans. Avant cinq ans pour certaines.

Est-ce que déjà c’est viable ces compagnies là ?

Elles ne peuvent pas être viables. C’est un problème d’égo. C’est parce que chaque pays veut dire que j’ai une compagnie aérienne, j’ai un pavillon. Le Niger vient de créer une compagnie avec les turcs. Tout ça est bien gentil mais je donne cinq ans et ca cessera avant cinq ans. Tout ça va disparaître.

Moi j’ai besoin de comprendre  Monsieur Djondo, est ce que vous avez ouvert votre capital à ces pays là et à tous ?

Mais bien sur, vous me connaissez. J’ai déjà  l’exemple d’Ecobank.  J’ai fait tous les pays, j’ai demandé aux uns et autres de venir pour qu’on se mette ensemble mais non c’est toujours ça. C’est surtout les pays francophones.

Les anglophones sont plus ouverts ?

Les anglophones sont dans les affaires. Mon cher c’est ça l’Afrique

Il y a des Afriques. Il n y a pas qu’une seule Afrique

Hélas…

Hélas…

Les anglophones comprennent ces choses là

Aujourd’hui, Asky dans l’état actuel des choses a besoin, je suppose, d’augmenter sa flotte. Est-ce qu’il fait déjà de l’argent ? Parce qu’on l’accuse d’être de plus en plus cher peut être pour couvrir les vrais frais.

Les études de faisabilités que nous avons faites, toutes  compagnies aériennes de ce monde, il faut attendre trois, quatre ans pour qu’elle soit profitable. Au départ, c’est  un gouffre, une compagnie aérienne.  On met beaucoup, beaucoup d’argent dedans. C’est normal, tout ce qui a été prévu dans les études de faisabilité, les plans d’affaires, nous suivons ça.

Est-ce que vous allez résister face à la concurrence et face à ce marché, face au pétrole. Est-ce que vous allez pouvoir résister longtemps ?

C’est comme toutes les affaires. Toute affaire  qui  se crée est sur  la pérennité, sa persévérance. On va voir. C’est bien parti en tout cas. 

Dommage Monsieur Djondo que l’on ne puisse pas  aller plus loin dans l’histoire à la fois de cette compagnie qui prend son envol mais également dans vos expériences, votre histoire qui devrait inspirer quelques milliers de  jeunes africains. Nous reviendrons très certainement vous voir pour en écouter davantage.

Merci et bon rétablissement

Source Emission Afrique Plus RFI ( transcription : Andréas Dagawa)

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7 Commentaires
  1. APOLLINAIRE DOSSOU dit

    MOI, JAI CONFIANCE A LA COMPAGNIE DE MONSIEUUR DJONDO QUI A CONFIANCE TOUT D’ABORD EN LUI ET EN SES PARTENAIRES.IL FAUT DES GENRES DE CE TYPE POUR FAIRE DEVELLOPER L’AFRIQUE.
    ON NE PEUT PAS TOUT LE TEMP REGARDER LES EUROPEENS AVANT D’INVESTIR CHEZ NOUS .EN TOUT CAS ,BONNE CHANCE A MR DJONDO

  2. babanawo koma dit

    d’abord je tiens vivement à félicité Mr gervais koffi djondo. j’ai été toujours de cet homme depuis sur le campus quand j’avais appris qu’il fut l’auteur de l’écobank. tout cela démontre combien l’afrique de potentialité. pas seleument de ressources minières de nos sous sols mais humaines. je dis bravo Mr djondo. vous êtes plus grand que tous ces chefs d’Etats africains.

  3. Djondo dit

    Quoiqu’on puisse dire sur l’individu, il est un grand homme pour l’Afrique. Ce qui m’épate chez lui, c’est la vision qu’il a des projets qu’il met en oeuvre.
    Il m’inspire, ce Monsieur.

  4. badeboga aurelien dit

    felicitations a ces grands hommes qui font l’afrique.bel exemple de finesse tactique et strategique.des voies de contournement de l’influence francaise en afrique.Que les intellectuels s’en inspire.merci foka,merci Djondo Koffi essaimer le vent du progres een afrique.

  5. DJONDO dit

    cet érudit d’affaire a ça! ce qui manque presqu’à tous les jeunes africains: LA PERSEVERANCE DANS LES IDEES BONNES! je vais m’inspirer de son exemple!

  6. GBELAGNON AGBEKO dit

    felicitations a mr. DJONDO merci , si la jeunesse africaine pouvait vous emboiter le pas l’afrique sera un continent d’espoir pour le futur.que DIEU vous benisse et qu’il vous accompagne. moi je souhaiterais que vous penser aussi a la formation des jeunes africains en creant une ecole de leadership pour former les jeunes responsables dans tous les domaines

  7. Hien dit

    Je suis fière de M. DJONDO.

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